Texte de la chanson |
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LE PETIT CHAPERON ROUGE
Enfants, je vais vous conter
Le petit chaperon rouge
Mais chut, faut bien écouter
Que pas un de vous ne bouge
Ah vraiment c'est charmant
Que c'est une belle histoire
La voilà, gardons-la
Toujours dans notre mémoire
Ah vraiment c'est charmant
Par un beau jour, sa maman
Lui dit va vite, bichette
Porter à ta mère-grand
Ce beurre et cette galette
Refrain
Pour le village voisin
Chaperon se mit en route
Mais il rencontre en chemin
Un gros loup à jeun sans doute
Faisant une douce voix
Ce méchant lui dit petite
Toute seule et par ce bois
Dis donc où vas-tu si vite
Môssieur loup, je m'en vais
A ma grand-mère malade
Porter du beurre tout frais
Un gâteau de marmelade
C'est bon répondit le loup
Je vais au même village
Nous verrons lequel de nous
Aura plus tôt fait voyage
Et par un autre chemin
Vite il galope, il gambade
Mais dit de bon matin
Une bonne régalade
Il arrive doucement
Frappant à la maisonnette
Pour tromper la pauvre grand
Répond de sa voix fluette
Toc, toc faisait ce menteur
Je suis le chaperon rouge
Mais ouvrez j'ai froid, j'ai peur
De chaque feuille qui bouge
La bobinette cherra
En tirant la chevillette
Et la porte s'ouvrira
Criait la mère Nanette
En entrant cet affreux loup
Sauta sur la bonne dame
Il l'avala d'un seul coup
Bien sur il n'avait point d'âme
Prenant le bonnet de nuit
De la pauvre dévorée
Il se coucha dans son lit
Attendant autre curée
Bientôt petit chaperon
Arrivant devant la porte
Toc, toc fit-il ouvrez donc
Car du bon que j'vous apporte
La bobinette cherra
En tirant la chevillette
Et la porte s'ouvrira
Dit le loup de sa couchette
Chaperon rouge en rentrant
Couru au lit de sa mère
Mais il disait chère grand
Êtes-vous donc en colère
Que vous avez de grands yeux
De grands bras, oh quelles oreilles
Tout cela c'est pour le mieux
Grommelait la fausse vieille
Ah ! Quelles dents mère Nanette
Elles me font peur grand-mère
Chacune est comme un navet
Que voulez-vous donc faire
Chaperon n'osait bouger
Quand le loup d'une voix rauque
Lui dit c'est pour te manger
Et voilà qu'il vous la croque
Enfants, le long du chemin
Je vous dis : prenez garde
Serrez toujours bien la main
Du bon ange qui vous garde
Car vous pourriez rencontrer
Des loups plus noirs, plus perfides
Des loups prêts à dévorer
Vos jeunes âmes candides
Ah pour vous quel grand malheur
Enfants vous pouvez m'en croire
Retenez dans votre cœur
La morale de mon histoire
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